A comme Adèle Blanc-Sec

Que fait cette créature sur les toits ? vous devriez faire quelque chose mademoiselle Adèle. (p.44)

adele blanc secLecture intégrale du rayon BD !
Adèle Blanc-Sec / Fantastique
T9. Le labyrinthe infernal
Série en cours depuis 1976
Par Jacques tardi

Je ne vous ferais pas l’injure de vous présenter Adèle Blanc-Sec, un grand classique de la bande dessinée franco-Belge, Bon, ceci-dit, il faut bien avouer qu’en trois décennies, je n’ai jamais accroché plus que ça avec cette vénérable série…

Dans les années 80 d’abord, j’ai le souvenir d’un dessin tordu avec des monstres, du sang, des hurlements et des bonshommes vraiment laids dedans… Clairement, j’étais trop petit pour comprendre !

Ma seconde tentative dans les années 90 s’est avérée nettement plus intéressante : Adèle et la bête, le démon de la tour Eiffel… Du polar fantastique, noir de chez noir, façon vieux feuilleton parisien… Par contre pas moyen d’accrocher sur les aventures plus récentes (disons après les trois premiers tomes !) : Des situations alambiquées, voire incompréhensibles, avec toujours des tas de références obscures aux épisodes précédents, des dialogues longs comme le bras et pas franchement passionnants… Bref, je m’ennuie.

Mais bon, cette fois, puisque j’attaque l’intégralité des séries de la médiathèque, je me suis dit, donnons à Adèle une nouvelle chance !  Alors j’ai décidé de lire le Labyrinthe infernal, le tome 9.

En première approche, je trouve le dessin plus rond que dans les premiers volumes. Ca donne un côté plus cocasse que polar… A la lecture, l’histoire joue à fond sur les clichés et surenchérit à tel point que ca en devient surréaliste… Il y a même un passage ou on se croirait dans un Marc-Antoine Matthieu avec une affichette qui survole les planches pendant plusieurs pages et qui vient déranger les personnages. C’est clairement de l’auto-parodie, mais il y en a trop, c’est sans queue ni tête… Des cauchemars, des meurtres, des tueurs ( et des tueurs de tueurs), des savants fous, des clones, des flics, des gangsters, des mutants, des momies, un super-héros… Ils sont tous alcooliques, ils ont des objectifs compliqués et ils nous racontent ça dans des bulles remplis de textes verbeux… J’avoue je n’ai pas tenu, ça m’est tombé des mains en cours de route et j’ai survolé la fin… « Mais y’a pas de fin… » Et en plus c’est à suivre !!

Moralité : je garde les trois premiers et je désherbe le reste !

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